Le diagnostic photographique a vocation à nourrir une nouvelle approche, un nouveau regard et nouvelle forme de connaissance des lieux en transformation.

La photographie permet d’articuler archives, documentaire et réinterprétation. Elle devient une matière de récit formant une continuité entre les différents temps, un constat nourrit d’un passé ouvrant vers de nouvelles projections.

Le diagnostic photographique traduit la vision du photographe, ce regard qui est le mien est nourrit de mon expérience des lieux en tant qu’architecte et urbaniste. Mais ce n’est qu’une partie du travail ; l’articulation des images, leur sélection, leur mise en récit est tout aussi structurant que la prise de vues. Il peut être solitaire comme collectif, prenant la forme d’ateliers étalés dans le temps. Le diagnostic devient alors une matière évolutive pouvant être mobilisée à différentes périodes faisant ainsi évoluer mon regard et formalisant de plus en plus une vision collective.

Cet outil devient garant d’une approche partagée de la transformation des lieux ; d’un temps passé, d’échanges, de rencontres.

Ces diagnostics peuvent autant venir nourrir la conception de projet de renouvellement ou transformation que la connaissance d’un lieu ou d’un territoire.

Diagnostic photographique